IL ETAIT UNE FOIS...

ALAIN WAERTZ.....un coureur Belge conquis par les Cévennes !..Depuis 1990, Alain, retraité électromécanicien de 59 ans, et son épouse Bernadette, viennent chaque été en camping à Anduze. Originaire des Ardennes Belges, et plus précisemment de Durbuy, site incontournable de Wallonie, Alain explique ses choix et sa passion pour la course à pied, un sport qu'il pratique maintenant depuis deux saisons sous les couleurs de l'ACN Anduze.

Alain, parles nous de ton pays, pas si plat que cela en fait ?..."C'est l'exception, car la région de Durbuy, reconnue comme la plus petite ville du Monde, est vallonnée et montagneuse avec des sommets à plus de 800m, qui font de ce site un rendez-vous très prisé des touristes, comme Anduze, en fait ! Durbuy est aussi, depuis 1977, le centre administratif d'une fusion de 30 villages et hameaux, un peu comme les communautés de communes en France. Une différence de taille toutefois, car ces associations de communes sont gérées par un seul bourgmestre et ses échevins (conseillers), élus par l'ensemble des habitants des villages. Des villages, qui eux, pour des raisons d'économie perdent leur bourgmestre et leur mairie"

Alain, pourquoi les Cévennes, pourquoi Anduze ?.."Pour le climat bien sûr, et pour le soleil, mais aussi pour ce chaleureux accueil que nous y avons rencontré. Les contacts avec la population locale ont beaucoup influé sur notre choix. Idem dans le milieu du sport, où les après-courses sont remarquablement conviviales, ce qui n'existe pas en Belgique, avec de belles rencontres entre les coureurs. En retraite à l'age de 51 ans, profitant de fait des larges bénéfices de mon entreprise, qui appartient maintenant à EDF, nous avons pu alors augmenter la durée de nos séjours à Anduze, qui sont de six mois par an, du 1er avril au 30 septembre"

Alain, Anduze à plein temps, c'est pour bientôt ?.." C'est bien notre projet, en tout cas. Il nous tarde en effet de trouver sur Anduze une petite maison à acheter, et de nous y installer définitivement, après avoir vendu notre maison de Belgique. Dans la famille, nous ne sommes pas les seuls à avoir cette envie. Notre fils, électromécanicien comme moi, aspire lui aussi à s'installer définitivement en Cévennes. Du côté d'autres sportifs que je connais, le champion de Belgique du 100m des années 70, Lambert Micha, qui fût demi-finaliste sur 200m aux jeux Olympiques de 1976, à Montréal, a franchi le pas depuis quelques années et s'est installé à Tornac"

Avec une vie rythmée par les entraînements, car à bientôt 60 ans Alain continue d'aller courir tous les jours, une habitude prise à l'époque où il cotoyait dans son club de Liège les grands champions que furent Gaston Roelants ou Emile Puttemans, puis les courses du week-end dans toute la région, il profite toujours à fond de sa passion pour le sport.